Aikiken et Aikijo

Aikiken et Aikijo

(Pratique du batôn de l’Aïki)

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Prolongement « yin » de l’Aïkitaï, l’Aïkijô se travaille dans notre école avec un bâton de bois d’une longueur de 1m28.
L’Aïkijo est l’élément « terre » de notre pratique. Sa compréhension passe par le travail et l’intégration des déplacements.
Sa pratique nous vient bien sûr du jô (jô-jutsu), mais aussi de l’étude de la lance (yari-jutstu & so-jutsu).
Il existe des films montrant O’Senseï faisant misogi no jô avec un pieu…

L’Aïkijô, c’est avant tout la terre, la relation de l’homme à la terre. En dehors d’un enchaînement que nous a laissé maître Kobayashi, l’Aïkijô se travaille essentiellement autour de trois principes de base :

  • Choku-tsuki : frappe au cœur
  • Kaeshi-tsuki : frappe au temporal
  • Furikomi-tsuki : frappe au menton

Il existe aussi une pratique du Jô avec un partenaire sans arme, appelée Jô-dori.

Aïkiken

(pratique du sabre de l’Aïki)

Aïkiken
Aïkiken

Prolongement « yang » de l’Aïkitaï, l’Aïkiken que nous pratiquons utilise un boken. C’est une arme faite de bois, symbole de vie et de prospérité.

Même si les références aux Ecoles de sabre traditionnelles sont évidentes, ce n’est pas pour nous un « katana ». Le Ken est l’élément ciel de la pratique de l’Aïki. Il correspond au travail et à la dynamique du regard.

Charles Abelé définissait l’Aïkiken comme étant la pratique la plus élevée, celle qui nous enseigne l’aspect spirituel de l’Aïkido. Il s’étudie par la direction des yeux conjuguée à la direction de la pointe du sabre.

En Aïkiken on étudie trois formes de travail :

  • Matsu no Tachi : principe descendant, symbolisé par le pin (cho)
  • Ume no Tachi : principe ascendant, symbolisé par le prunier (baï)
  • Take no Tachi : alliance et rencontre des deux précédents, symbolisé par le bambou (chiku)


Si Irimi nous enseigne le contrôle du temps par le mouvement du centre, le Ken nous enseigne le temps et la verticalité.

Lectures supplémentaires

Il existe aussi une pratique du Ken avec un partenaire sans arme, appelée Ken-dori.